Suite à l’attentat survenu à Moscou le 22 mars, revendiqué par l’État islamique et ayant entraîné la mort de 144 personnes, le gouvernement français a élevé le niveau d’alerte au maximum, qualifiant la situation d’« urgence terroriste ».
Amélie Oudéa-Castéra a déclaré lors d’une interview accordée à France 2 : « À l’heure actuelle, il n’y a pas de menace terroriste concernant les Jeux olympiques et paralympiques. Nous continuerons à surveiller la situation au besoin. »
Interrogée sur l’existence d’un plan d’urgence pour la cérémonie d’ouverture des Jeux, prévue le 26 juillet, la ministre a réaffirmé que la célébration sur les quais de la Seine, au cœur de Paris, restait le « plan principal ». « Nous devons maintenir la discrétion. Le fait de ne pas discuter ouvertement d’un plan B ne signifie pas qu’il n’est pas en place », a-t-elle précisé. Les organisateurs ont écarté la possibilité de déplacer la cérémonie depuis la Seine, mais ont discuté de la possibilité de la réduire, notamment en limitant l’accès aux bateaux aux seuls artistes, excluant les athlètes.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a souligné que les forces de sécurité contrôlaient jusqu’à un million de personnes avant les Jeux, incluant les résidents vivant à proximité d’infrastructures critiques. Il a assuré que la France était prête à assurer la sécurité des événements olympiques. Une session d’entraînement pour la cérémonie d’ouverture le long de la Seine est prévue le 17 juin, après une répétition préliminaire le 27 mai. La France se prépare à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques du 26 juillet au 8 septembre, avec une affluence attendue d’au moins 10 millions de spectateurs.