Le Maroc a été accroché par la RDC pour sa deuxième sortie. Mis à mal par une équipe congolaise solidaire, les marocains ont été moins dangereux. Voici les Tops et les Flops de la rencontre.
Pour un prétendant sérieux au titre, le Maroc a montré un visage bien inquiétant. Les Lions de l’Atlas ont affiché toutes leurs faiblesses pour le moindre qu’on puisse dire. Mais, on note tout de même quelques points positifs.
Ounahi rayonnant, la défense congolaise au rendez-vous
Contrairement à son match d’ouverture, le Maroc a été moins intransigeant. Son plan de jeu n’a pas connu une franche réussite. Et ce n’est pas faute d’essayer mais plutôt la combativité et la force physique des Congolais qui a limité son impact. Pour dire vrai, la vraie bataille a lieu au milieu de terrain avec un Samuel Moutoussamy intraitable. Et le Maroc a eu une grande difficulté à construire son jeu. Malgré cette insuffisance marocaine, Achraf Hakimi a été impeccable. Auteur d’un but, le latéral parisien dans son couloir a été très influent sur le plan aussi bien offensif que défensif. De même, Nayef Aguerd est sous son meilleur jour. Il a été comme une solide roche dans la défense. Et que dire d’Azzedine Ounahi, majestueux comme à son habitude. Juste techniquement avec ses passes lumineuses dont lui seul a le secret et en jambe avec ses percées axiales balle au pied, il a marché sur le milieu de terrain adverse. Mention spéciale à Hakim Ziyech. Certes, il n’a pas tout réussi, mais il a beaucoup tenté en essayant à plusieurs reprises de déstabiliser l’arrière-garde congolaise.
En enregistrant leur deuxième nul, Lionel Mpasi et sa défense démontrent que toute une équipe a bien compris le message de l’importance du collectif. Le premier travail des attaquants, un peu sevrés de ballons, a été d’être présents défensivement, et de fermer le plus possible les couloirs aux pistons marocain. Arthur Masuaku et Henoc Inonga ont assuré l’ultime couverture avec talent dans le couloir droit. Mention spéciale à Silas Mvumpa qui a effectué une entrée fracassante offrant au passage le but du nul aux siens sur un moment d’inattention côté marocain.
Le petit relâchement marocain
La sanction a été immédiate. Avec un but d’avance, le Maroc avait une marge et la possession à son actif en regagnant les vestiaires pour la mi-temps. Mais les Lions de l’Atlas n’ont pas livré une bonne copie après la reprise. Un relâchement qui s’est traduit au tableau d’affichage, puisque le Maroc a perdu une seconde période au cours de laquelle il n’a pas trouvé le chemin des filets. Un moment de faiblesse que les congolais ont exploité intelligemment. Et s’ils avaient été plus réalistes, les marocains l’auraient payé très cher. Selim Amallah, fautif sur le pénalty concédé, a eu du mal a retrouvé ses repères dans le match. Youssef En-Nesyri , bien muselé par le mur congolais, n’a pas non plus été au Top. Chez les Léopards, Cédric Bakambu a loupé son match. En manquant son pénalty, le congolais a raté ce qui était le tournant décisif de la rencontre. Dans le jeu aussi, l’ancien marseillais a été très transparent ainsi que son compère Gaël Kakuta.