La pression monte petit à petit à quelques mois des Jeux Olympiques à Paris cet été. En France, l’actualité tourne autour de la liste des prétendants pour être le porte-drapeau de la délégation française. Le nom de Kylian Mbappé revient bien entendu avec insistance. Cependant, il ne devrait pas être le sportif français retenu pour assurer ce rôle.
Être le porte-drapeau de la délégation de son pays lors des Jeux Olympiques est un immense honneur. Encore plus lorsque les Olympiades se déroulent dans son pays. Malgré son relatif jeune âge, la multitude de grands sportifs en France, Kylian Mbappé semblait avoir le meilleur profil. Même si sa participation n’est pas encore confirmée, on l’imaginait bien dans ce costume. Mais ça ne devrait pas être le cas même en cas de participation.
Ne lui parlez pas d’expérience
Le Comité National Olympique et Sportif Français a révélé les critères requis pour pouvoir être porte-drapeau. Si le footballeur originaire de Bondy remplit la plupart de ces critères, l’un d’entre le disqualifie. Il s’agit de celui relatif à l’expérience en quelque sorte. En effet, pour prétendre à être porte-drapeau, il faut avoir participé au moins une fois auparavant aux J.O. Ce qui n’est pas le cas de l’attaquant du PSG. L’ascension fulgurante du français y est pour beaucoup. A une certaine époque, le tournoi de football des J.O était l’occasion pour les jeunes joueurs de s’aguerrir. Par exemple, Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou encore Ronaldinho y ont participé au début de leur carrière. Mais Mbappé lui à 18 ans, remportait déjà la coupe du monde de football. C’est le même critère de l’expérience qui écarte le basketteur Victor Wembanyama, qui est la nouvelle coqueluche du sport français.
D’autres grands sportifs écartés
Parmi les autres conditions imposées, l’impossibilité d’être porte-drapeau si on l’a déjà été par le passé. Par conséquent, la judokate Clarisse Agbegnenou ne pourra pas défiler avec le drapeau français, l’ayant déjà fait en 2021 à Tokyo (Japon). Ce critère élimine une autre grosse pointure, Teddy Riner, l’ayant déjà fait à Rio en 2016. Il avait pourtant la faveur du public, largement en tête des sondages. Selon les informations de RMC Sport, les candidats au rôle de porte-drapeau devront présenter le bulletin n°3 de leur casier judiciaire, celui liés aux condamnations pour crimes et délits supérieures à deux ans d’emprisonnement sans sursis, prononcées en France ou à l’étranger. Ils devront également transmettre une attestation sur l’honneur de n’avoir jamais été sanctionné pour des faits relatifs au dopage, à la manipulation de compétition et/ou aux violences sexistes et sexuelles. C’est Nikola Karabatic qui en fait les frais. La légende du handball français a été condamné pour « complicité d’escroquerie » en 2017 à deux mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende, en raison de paris suspects, tout comme son frère, Luka Karabatic.
Avec autant de grands sportifs écartés de la course, la liste est désormais très restreinte. Difficile de deviner qui sera plébiscité.