Les membres du Groupe d’Etude Technique (TSG) de la Confédération Africaine de Football ont évalué le niveau technique de la 33e édition de la CAN ce vendredi, en conférence de presse au stade Ahmadou Ahidjou de Yaoundé.
Démarré depuis le 9 janvier dernier, la Coupe d’Afrique des Nations a connu diverses fortunes. Afin de donner leur avis sur le niveau technique de la compétition, les techniciens de la CAF se sont retrouvés à Yaoundé. Pour l’ancien coach du Raja Casablanca, Jamal Fadhi, cette CAN a été d’un bon niveau. “Je peux vous dire que la CAN peut rivaliser avec les autres compétitions internationales à l’instar de l’Euro, la Coupe d’Asie ou d’autres tournois. Les équipes africaines sont maintenant d’un niveau international” a t-il affirmé avant de poursuivre. ” Nous avons remarqué des équipes comme les Comores ou la Gambie qui ont su comment émerger durant cette CAN TotalEnergies”. En effet, ces deux équipes, considérées comme de petits poucets avant le tournoi, ont créé la sensation en se qualifiant pour les phases à élimination directe.
Les Chefs de gants.
Des Coachings gagnants.
Les membres du Groupe d’Etude Technique (TSG) de la Confédération Africaine de Football n’ont pas manqué d’évaluer les schémas tactiques utilisés par les différents entraîneurs. “Durant le tournoi, nous avons noté un changement dans les schémas tactiques de différentes équipes et notamment l’absence d’un n°10 comme à l’ancienne” déclare l’ougandais, Edgar Watson. En effet, il y a eu plus de meneurs de jeu à cette édition de la CAN et plus de construction offensive, ainsi que l’animation défensive. “Les entraîneurs font le choix actuellement de bloquer le milieu du terrain pour jouer sous forme de blocs offensifs ou défensifs. La nouvelle tendance aujourd’hui est d’avoir plus de réalisme offensivement et défensivement avec un équilibre entre les différents compartiments” a expliqué l’ancien milieu de terrain de l’Ouganda. Tout a été possible grâce au travail des tacticiens notamment ceux locaux. “De plus en plus d’entraîneurs locaux ont réussi leur mission au sein des équipes africaines qui progressent. Il faut saluer et féliciter des techniciens comme Kamou Malo ou encore Aliou Cissé qui ont réussi à atteindre la demi-finale pour le Burkina Faso et la finale pour la seconde fois d’affilée pour le Sénégal. Cela prouve que le football en Afrique se développe et se porte bien. Nous n’avons rien à envier au football international et aux autres grands tournois internationaux” ont indiqué les membres de la TSG durant la conférence de presse.