La première soirée de cette édition de l’Euro a été un véritable régal. Avec une domination fertile et un jeu fluide, l’Allemagne a écrasé l’Écosse 5-1. Un score sans appel, mais surtout un match de tous les records.

Il y a une première fois pour tout, dit-on. Et cette première rencontre de l’Euro n’a pas dérogé à cet adage. Non seulement elle a inauguré le tournoi, mais elle a également ouvert la voie à certaines statistiques.

Les premiers pas de l’Allemagne 

Il n’y a qu’une seule façon d’entrer dans sa propre compétition : remporter son premier match devant son public. L’Allemagne l’a fait avec une maîtrise impressionnante. Pour la première fois, les triples vainqueurs ont marqué trois buts en première mi-temps d’un match de l’EURO. Cette performance a été réalisée grâce à Wirtz et Musiala. Ainsi, l’Allemagne est devenue la première équipe à avoir deux joueurs de 21 ans ou moins marquant dans le même match lors d’un Championnat d’Europe. Le fait marquant de cette soirée a surtout été la titularisation de Manuel Neuer (38 ans) par un entraîneur, Julian Nagelsmann (36 ans) plus jeune que lui. Une première dans toute l’histoire de l’Euro. 

Le but inaugural

Le premier but d’une compétition internationale a toujours une saveur particulière. Il lance le festival de football qui nous tient en haleine pendant un mois. Cette année, il n’a fallu que 10 minutes aux Allemands pour ouvrir le score. Contrairement au dernier Euro où un but contre son camp de Demiral avait ouvert le bal, cette fois-ci, le but est allé dans le bon sens. Toni Kroos a envoyé le ballon à Joshua Kimmich, qui a lancé une passe parfaitement dosée vers Florian Wirtz, non marqué à l’entrée de la surface. Sa finition ferme a trouvé le coin inférieur du but. Le joueur de Leverkusen est ainsi devenu le plus jeune joueur (21 ans et 42 jours) à marquer pour l’Allemagne lors du tournoi.

Tout en un

Dans un stade rempli de supporters enthousiastes et de bière à flot, le premier pénalty de la compétition a également été accordé. Une soirée merveilleuse pour les Allemands, mais un cauchemar pour les Écossais. Les choses ont empiré pour l’équipe de Steve Clarke peu avant la pause, lorsque Ryan Porteous a été expulsé pour une faute sur İlkay Gündoğan dans la surface. Havertz n’a pas manqué le penalty qui en a résulté. Cependant, la fête des Allemands a été légèrement ternie par un autre événement. Alors que le score était de 4-0, un but contre son camp de Rüdiger a offert à l’Écosse une consolation tardive. Premier match, premier penalty, premier carton rouge, premier but contre son camp, tous les rideaux sont levés, tous les verrous sautés, la compétition peut commencer.

La VAR n’a pas manqué la fête

Comme on pouvait s’y attendre, la VAR a été bien présente. Sa première intervention a été très cruciale. Alors que Clément Turpin désignait le point de penalty, la VAR a rectifié pour un coup franc, en constatant qu’il n’y avait pas faute de Tierney dans la surface. En revanche, il y avait une faute de Christie avant que Musiala n’entre dans la surface. Juste avant la mi-temps, l’arbitre français a visionné les images pour accorder le penalty aux Allemands. Enfin, la VAR a évité un autre cauchemar aux Écossais. Les Allemands croyaient mener 5-0 sur un contre son camp d’un défenseur écossais, mais Füllkrug était en hors-jeu au début de l’action.